Architecture

En termes d’architecture

  • La configuration de trimaran à flotteurs courts assure la stabilité nécessaire à la voile, tout en conservant une embarcation légère et fine pour la propulsion musculaire.
  • Par rapport à un tri ou à un cata classique, c’est moins de surface développée et moins d’efforts sur la structure, donc moins de masse, et une empreinte écologique plus réduite: sur l’eau comme à terre, l’avenir est à la légèreté. Windyak a été nominé en 2007 parmi les 3 finalistes du concours ‘Bateau Bleu’ de la Fédération des Industries Nautiques, sur le thème de l’éco-conception du bateau de plaisance.

  • La coque possède la longueur, le volume et les formes adaptées pour obtenir de bonnes performances à la voile, avec une dérive pour bien remonter au vent.
  • Le bras de liaison, et le mat non haubané, restent relativement souples pour amortir et encaisser en sécurité clapot et rafales.
  • Pour le transport, le poids réduit de la coque seule permet de la hisser aisément. L’ensemble du bateau tient sur des barres de toit standard (largeur < 1m) sans utiliser l ’intérieur du véhicule.
  • Le faible encombrement une fois replié trouve aussi tout son intérêt au moment du stockage.

Propulsion musculaire

  • la puissance disponible étant alors limitée, la minimisation de la résistance à l’avancement est essentielle pour continuer à aller vite dans ces conditions. D’où l’intérêt des coques fines, pour réduire la surface mouillée mais aussi la surface développée donc la masse.
  • La pagaie double (kayak) a d’abord été retenue par culture personnelle ; avec une pagaie, on regarde dans le sens de la marche, avec une manœuvrabilité incomparable. La pagaie ‘double’ est plus efficace que la ‘simple’, de par une fréquence plus élevée (phase non propulsive très courte) et la symétrie du mouvement.
  • Certes, en ne sollicitant que les membres supérieurs, la puissance maximale qu’elle permet de générer est inférieure à celle des bateaux d’aviron équipés de sièges coulissants. Mais, dans un effort d’endurance, ce handicap s’efface car la limite vient alors plutôt de la capacité physique à fournir une puissance continue, de l’ordre de 150W pour une personne bien entraînée.
  • La transformation optimale de cette puissance disponible en force propulsive est une question d’ergonomie: position et calage (appuis) à bord, largeur au pont réduite pour une bonne passée dans l’eau. Les pagaies ‘cuillers’ apparues il ya 25 ans ont aussi permis de gagner plus de 10% en efficacité, par rapport aux pales planes.