MC 2020: 2ème étape, encore Windyak !

Départ prévu à 8 heures à Bastresses, à la sortie de la rade de Lorient (les courses sont interdites dans toute la zone portuaire), çà fait tôt…. La première difficulté est d’arriver à rejoindre la ligne, contre le courant de marée montante, de l’ordre de 4 nœuds à Port-Louis. Heureusement, nous serons pris en remorque par nos petits copains concurrents de Leos (merci à eux !) qui disposent d’un moteur, ce qui nous évitera des efforts inutiles…pour partir à l’heure.

Réveil 5h30…, manger, plier la tente, rejoindre le bateau mais c’est marée basse sur la plage donc démontage et portage express dans la nuit (avec l’aide de Boris, des Loustics Supersonics, merci!) pour tout remonter sur un ponton qui reste en eaux libres.

7h, nous sommes prêts à passer la remorque à Leos, ouf ! Heureusement que notre super assistant Alain (que ferions nous sans lui !) peut finir de tout démonter et charger la voiture en notre absence.

Le remorquage se passe bien, drôle d’impression d’avancer sans effort, dans le jour qui se lève.


Première grande journée en pleine mer pour le bateau, 32 milles prévus, çà risque d’être long. Départ, le soleil est là, le vent léger est portant, nous hissons le spi, et çà va tout de suite bien, le bateau glisse.

Crédit photo Laurent Brière

1 heure après, nous sommes 3ème derrière QuickSilver et Nada, 2 trimarans de 12 et 8m, et très près de ce dernier, à certains moments bord à bord.

Vers Quiberon

La vie à bord se passe bien.

Quelques dauphins viendront même nous rendre visite furtivement; le temps de lancer la vidéo, ils sont déjà partis, notre petite vague d’étrave ne doit pas les intéresser.

Vers Midi, Le vent de Nord va baisser puis tomber, nous en profitons pour, à Quiberon, couper à ras la côte aidé par la pagaie, au milieu des cailloux. … Dommage, nous perdons à ce moment la Gopro fixée au mâtereau, un coup de pagaie malencontreux pour contrer les embardées (nous avons relevé le safran, il n’y a vraiment plus beaucoup d’eau..) ouvre son boitier, et la précipite à l’eau.

Nous passons en tête et creusons l’écart. Le vent revient ensuite de l’Ouest -par effet thermique- toujours portant, nous reprenons de la vitesse, 6 -7 nœuds, et entrons dans le Golfe en serrant le rivage côté Locmariaquer/Kerpenhir pour moins subir le courant descendant . Alain est là, à 50m sur un rocher, çà fait plaisir! Il reste maintenant à glisser le long des îles pour terminer.

Nous passons la ligne d’arrivée à Larmor-Baden vers 15h30, toujours premiers mais sur la fin, nos poursuivants revenaient fort !

Maintenant, où mettre le bateau?

Le fond du port d’échouage n’est pas très accueillant, même pour une coque renforcée de Kevlar.

Tentative pour protéger le fond du flotteur avec un peu de goémon…

Nous apprenons finalement qu’il est prévu de le sortir, en utilisant la cale de mise à l’eau, pour le stocker à la Cataschool, mais quand le capitaine de port voit l’envergure de l’engin (plus de 5m, déployé), il nous alloue directement un coffre au mouillage, comme les gros… Pour le repérer, il faudra bien le chercher, vu son faible franc-bord, comparé aux autres bateaux.

Nous retrouvons Alain pour manger sur le port les sandwiches du jour: En course, les mains sont en général bien occupées, et çà mouille toujours un peu (les projections d’eau des pagaies, la position au ras de l’eau). Le régime à bord, c’est donc plutôt barres énergétiques, après un solide petit déjeuner incluant des céréales.

Nouvelle remise des prix et nouvel oiseau pour nous, cette fois ci direction Toulouse. On fait des envieux 😉 Le soleil se couche sur le port de Larmor-Baden, on décompresse bien, çà sent la prolongation des vacances pour quelques privilégiés…

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